mardi 2 décembre 2008

L'Education Nationale se replie sur des missions de plus en plus étroites.
Dernier exemple : des mesures budgétaires diminuant très fortement les aides de l’Etat aux associations complémentaires de l'école publique vont asphyxier la vie associative qui se développe à la périphérie de l'enseignement public et qui est une richesse pour notre système éducatif.

C'est une décision qui va à l’encontre de l’intérêt de tous les enfants qui bénéficient de l'intervention des associations, en particulier les plus défavorisés, ceux qui pour qui l'accès aux activités socio-culturelles est difficile.
Pour les parents et les enseignants, ce sont des lieux de rencontres et des occasions de collaboration qui vont disparaître. L'école publique va se refermer sur ses missions « fondamentales » et s'éloigner un peu plus de la population.

Par leur attachement aux valeurs républicaines, les organisations complémentaires de l'école publique diffusent les principes laïques qui favorisent le vivre ensemble, et travaillent à l’égalité des chances entre les enfants et entre tous les citoyens. Cela devrait suffire pour que l'aide que leur apporte le Ministère de l'Education Nationale leur soit intégralement rétablie.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mon avis est forgé sur mon expériece.Celle d'un orfelin qui a du travailler sans pouvoir réaliser un cursus scolaire qui m'handicape jusqu'à présent. J'ai voyagé et étudié seul. Actuellement je me suis inscrit a l'académie de Dijon pour passer mon bac et ainsi accéder à l'université. Mais le quotidien me vole temps, energies... Le travail ne me permet pas de donner les examens, ainsi je reporte à chaque fois par contraintes subies. Mon rêve qui est propre à l'idéal de la république française se voit pris dans les filets de la dure réalité qui est relative. Mes salutations, monsieur.
Ugo Gentili
ugogentili@gmail.com
0636205979